Toutes les préoccupations des participants ont trouvé des réponses satisfaisantes aux termes de l’atelier.

Lancé en 2009, l’atelier international de Dakar draine de plus en plus de participants de différents pays.

1. Benin (ATRT)
2. Burundi (ARCT)
3. Cameroun (CAMTEL)
4. Congo (ARPCE)
5. Cote d’ivoire (ARTCI)
6. Sénégal (ARTP, SONATEL, ESMT)
7. Suisse (TACTIKOM)
8. Tchad (OTRT,Ministère)
9. Togo (ART&P, TOGOCEL)

L’édition 2014, tenue du 05 au 14 Mars, a vue la participation de cadres de haut niveau représentant des régulateurs, des opérateurs et des ministères en charge des TIC venant de 9 (neuf) pays:

L’atelier a été rehaussé par la visite de marque du Conseiller Spécial en Technologies de L’Information et de la Communication du Président de la République du Sénégal, Monsieur Abdoul Aziz MBAYE venu délivrer un message de félicitation et d’encouragement du Chef de l’Etat à l’endroit des participants. Par ailleurs il s’est réjouit du caractère panafricain de cet atelier international qui, dira-t-il, vient à son heure pour le secteur des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication du Sénégal.

Le thème central étant l’Audit tarifaire des services de Télécommunications et son impact sur leur commerce des services et sur la régulation du marché.

Tout au début de l’atelier, les participants avaient largement exprimé leur souhait de voir enfin un modèle capable de solutionner les problèmes qui font leur quotidien.

Les préoccupations des uns et des autres peuvent être résumées en ces points :

• La nécessité d’une gestion rigoureuse (cadre analytique) par les entreprises si elles veulent prospérer dans une concurrence de plus en plus agressive et ciblant principalement les prix ;
• Savoir disséquer la structure des coûts de revient de chaque service, y compris les services de détail ;
• Calcul des services liés aux nouveaux réseaux en transition vers une convergence totale (Fixe, 2G, 3G, 4G, … et FULL NGN) ;
• Collecte et traitement des données asymétriques ;
• Problématique du partage d’infrastructure entre réseaux d’un même opérateur et/ou entre différents opérateurs ;
• Garantie que les tarifs issus des coûts de revient calculés vont dans le sens de la rentabilité ;
• Gestion des offres promotionnelles, notamment leur impact sur la qualité de service et la question de l’élasticité-prix de la demande;
• Ce qui distingue ictNetSim des autres modèles connus pour le calcul incrémental de service.

Les participants qui disposent déjà d’une licence ictNetSim dans ses versions antérieures ont surtout exprimé le souhait de tirer profit des possibilités offertes ictNetSim V3.0 pour une prise en main totale dans le but de rendre permanent son utilisation à longueur d’année.

Le thème principal de l’atelier était la mise en pratique de l’audit tarifaire, seule réponse à ce souci de rigueur et de parfaite connaissance des couts de services partagé par les opérateurs et les régulateurs, les derniers devant veiller à ce que les premiers, dans le respect des droits des consommateurs, continuent à prospérer afin de pouvoir faire face aux impératifs du développement et de la constante mise à niveau de leurs réseaux.

Le second grand thème de la formation était le traitement des offres promotionnelles.

Dans certains pays, il est constaté une offre promotionnelle quotidienne. Autant elles favorisent les ventes de l’opérateur, autant elles dégradent généralement la qualité de service du réseau. Les autorités de régulations chargées de les approuver objectivement se trouvent souvent dans une situation inconfortable.

La version 3.0 d’ictNetSim intègre un nouveau module, ayant nécessité cinq mois de développement, entièrement dédiée aux offres promotionnelles :

• à l’opérateur connaissant les comportements de consommation de ses segments de clients, cette nouvelle fonctionnalité permet d’anticiper l’impact d’un projet de promotion à la fois sur les ventes avec l’assurance que le trafic résultant sera supportable par les capacités techniques du réseau.
• elle permet au Régulateur, après un simple paramétrage prenant en compte le seuil de tolérance de la qualité de service ainsi que l’élasticité du marché, en un click des éléments objectifs (diligence professionnelle et prix non prédateurs) permettant d’évaluer une demande de promotion émanant de l’opérateur.

Le vécu quotidien des opérateurs a été pris en compte lors de l’atelier en mettant en place l’opérateur TIKOM avec ses plusieurs réseaux (réseau de téléphonie mobile 2G en commutation pas circuits, réseau mobile par commutation par paquet simulant l’offre SMS, et enfin un réseau réseau unifié avec plusieurs applications, ayant des exigences de débit et de qualité de service différentes, offertes concomitamment ou en mode NGN intégral).

Des fichiers techniques et comptables « habituels » ont été fournis aux participants qui les ont analysés, interprétés et adaptés au format ictNetSim puis utilisés pour calculer les tarifs avec le simulateur.

TACTIKOM a réalisé une présentation pratique des fichiers généralement reçus des opérateurs et les traitements qu’ils doivent subir avant de pouvoir être exploités.

Tous les services des différentes applications des réseaux de TIKOM ont été calculés avec le modèle ictNetSim. Les offres promotionnelles aussi ont été simulées sous leurs différentes formes avec la version V3.0.

Le partage d’infrastructures a été simulé avec l’idée selon laquelle le réseau de téléphonie mobile 2G loue de la capacité (transmission) au réseau de signalisation qui supporte l’application SMS.

Toutes les préoccupations des participants ont trouvé des réponses satisfaisantes aux termes de l’atelier.

Régulateurs et opérateurs déclarent qu’avec cet outil les conflits habituels ne seront bientôt plus que de vieux souvenirs et expriment leur optimisme pour le développement et l’assainissement du secteur dans le cadre d’une concurrence saine.

Figure 2 : Un groupe de participants travaillant avec le modèle ictNetSim